Il court toujours le hamster !

Après un moment passé sur Radiospares pour choisir les composants désirés (je posterais la netlist bientôt), j’ai donc naturellement attaqué la conception du PCB.

Après deux essais foireux, j’ai enfin réussi à avoir une version qui me convient à peut prêt… Pas évidant de tout caser en si peu d’espace en minimisant les risques à la gravure :-/

Attention, il y a bien deux PCB : Un pour le transformateur et des composants de comptage, un autre pour les afficheurs 7 segments.

Voici donc l’emplacement des composants sur les plaques :

Emplacement des composants

Et plus important encore, voici les typons des deux plaques en 300 dpi :

Typons

Sur ce typon j’aurais un challenge de taille ! C’est la première fois que je vais graver des pistes de 0.8 mm espacées de 0.5 mm ! J’espère que tout se passera au mieux…

Allez, je vais mettre mes gants et jouer au terroriste avec des produits chimiques… 😀

Il court, il court le hamster !

Comme toutes bonnes idées, les meilleures sont souvent les plus connes ! :p

Depuis mi-décembre je planche sur un petit projet marrant à réaliser : Un compte-tour de hamster ! Cette idée m’est venue grâce à Sirerobert qui n’arrive pas à nous dire combien de tour de roue fait son hamster la nuit (oui, ça fait du bruit un hamster qui court dans sa roue… Surtout la nuit !). Bref, pour répondre à cette question que tout le monde se pose (me dite pas que vous ne vous l’êtes jamais posée, je ne vous croirais pas !) : Nous avons décidé de construire un hamster’s roll !

Voici donc les schémas de cette réalisation. On commence par l’alimentation qui me permet de délivrer une tension de 9 V en continue (J’avais aussi la possibilité d’utiliser une pile plate de 9V, mais l’idée de la changer tous les 4 matins ne me plait pas… Et c’est pas très écolo…) :

Alimentation

La seconde partie concerne le capteur permettant d’envoyer une impulsion au compteur à chaque tour de roue. Ici, l’idée est d’utiliser un capteur infrarouge avec une feuille de papier photo (qui réfléchit la lumière sur le capteur) :

Capteur

La troisième partie concerne le compteur en lui même. Ce compteur est basé sur des CD4033. 4 compteurs sont utilisés permettant de compter jusqu’à 9999 tours :

Compteurs

La dernières partie concerne les afficheurs qui sont ni plus ni moins que des afficheurs 7 segments. La seule particularité est l’utilisation d’un NE555 pour faire « clignoter » les afficheurs afin de réduire la consommation électrique (divisée par deux). Je vous rassure, le clignotement est tellement rapide que l’œil humain ne le voit pas. Les afficheurs semblent donc toujours allumés :

Afficheurs

Et voilà ! Ce circuit a été testé sur plaque à essai et fonctionne très bien ! Il ne reste plus qu’un exploit à réaliser : Tout faire tenir dans une boite de 15 cm x 8 cm x 5 cm…

Un grand merci à Shoeur pour ces prouesses physiques ! Tous les hamster s’en souviendront !! 😀

Shoeur en pleine action ! 🙂

Bref, ça se passe de commentaire… La suite !

Et bien voilà, l’industrie télévisuelle a encore frappée ! Le premier lien est, comme que par hasard, censuré… NO COMMENT ! Je laisse chacun se faire sa propre opinion sur les raisons réelles de cette censure… Pour ma part, je considère une fois de plus que c’est de l’abus de pouvoir ! En quoi quelques micros-secondes d’images de génériques de séries qui ne passent pas en France poserait problème ???

Pour la peine, je re-post la vidéo toujours sur youtube

Voulez-vous bronzer ?

Et oui, en ces belles journées rien ne vaut un petit bronzage avant le ski ! 😀

Aujourd’hui, je vais parler « insoleuse »… Non il ne s’agit pas de l’insultante voisine, c’est le véritable nom donné au machine permettant de bombarder d’UV des plaques de circuit imprimé. Pourquoi faire ? Tout simplement pour faire ces propres circuits imprimés pardi !

Il y a pas mal de monde sur le net qui fabrique sa propre machine. Pour ma part (enfin devrais-je dire : « pour une fois »), j’ai décidé d’en acheter une toute faite ! Enfin presque, puisqu’elle est en kit (Faut pas déconner non plus !) 😀

On commence par déballer :

Tubes UV

Tubes UV encore dans les cartons de protection

Starters, transfo et ses fixations

Les starters, un des deux transfos et leurs fixations

Supports de fixation des tubes UV

Supports de fixation des tubes UV

Le circuit imprimé et le cordon d'alimentation

Le circuit imprimé, le cordon d'alimentation et le cache en plastique

Mousse et plaque

La mousse de maintient et la plaque de verre

valise vide

Et la valise vide !

Bon, je crois que j’ai tout. On va pourvoir démarrer ! NB : Dans un soucis de limitation du coût de fabrication de cette valise, l’éditeur a eu la brillante idée de ne pas fournir les fils électriques servant à alimenter les supports UV et les deux transformateurs… Bon, rien de bien grave, il suffit de trouver environ 40 cm de monobrin de diamètre 1,5 mm… Encore faut-il en avoir !! -_-

Je recommande donc vivement une des deux solutions suivantes :

  • Soit faire son bricolage un jour ouvré pendant les horaires d’ouverture du magasin de bricolage le plus proche
  • Soit, si vous travaillez comme la plupart des gens, achetez du câble en même temps que la valise (câble d’éclairage standard que l’on trouve dans tous les magasins de bricolage – même en supermarché !)

Bref, après avoir pesté pendant toute une soirée parce que les magasins ne sont pas ouverts, je me suis acheté du câble le lendemain pour attaquer le montage. Il faut donc commencer par couper 16 petits morceaux de câble servant à alimenter les 8 socles des tubes à UV :

Fils de cuivre

Fil de cuivre monobrin 1.5 mm d'environ 2.5 cm de long

Après c’est facile, il suffit de souder :

Soudure cable vu de dessus

Soudure cable vu de dessus

Soudure cable vu de dessous

Soudure cable vu de dessous

Et enficher les supports dans lampes à UV :

Enfichage du support des tubes UV

Enfichage du support des tubes UV

Et fixer via les vis / écrous nylon (attention à ne pas serrer trop fort ! Le but de la manœuvre est de faire en sorte que les supports soient stables sur le socle) :

Ecrous nylons

Ecrous nylons

Vient le tour des starters qui sont à souder directement sur le circuit imprimé (Ne pas hésiter à mettre pas mal d’étain) :

Les starters sont soudés directement sur le circuit

Les starters sont soudés directement sur le circuit

Il est maintenant possible de fixer les deux transfos. Cela s’effectue en vissant les deux transfos avec vis / écrous en métal, puis en soudant deux câbles monobrin de diamètre 1.5 mm :

Fixation des deux transfos

Fixation des deux transfos

On place quelques silent-blocs sous la plaque :

Silent-blocs

Silent-blocs

Une petite vue de haut pour le fun (c’est beau non ?) :

Vu de haut

Vu de haut

Et on passe à l’alimentation de la valise :

Passage du cordon secteur

Passage du cordon secteur

On soude le cordon à la plaque :

Soudure secteur

Soudure secteur

On met en place le cordon dans la valise (l’ajout d’un serre câble est vivement conseillé pour éviter que le câble se décroche en cas de tension sur le fil – Ha ha! Jeu de mots) :

Fixation définitive du cordon

Fixation définitive du cordon

Et les étapes finales qui sont la pose du cache en plastique au dessus des transformateurs, Le montage des tubes à UV (ils sont clipsés), la pose du verre sur les starters (rien n’est collé, c’est juste posé dessus) et la fixation de la mousse à l’aide de double face :

Insoleuse terminée !!

Insoleuse terminée !!

Me voilà prêt à créer mes propres circuits imprimés !! 😀

Enfin presque… Car il faut une graveuse aussi… et un typon… Et des gants… Du perchlorure de fer… Mais ça c’est pour une autre fois ! 😀